Depuis le coup d’État, avec l’avènement du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), avec à sa tête le général Brice Clotaire Oligui Nguema, les chaînes nationales sont de nouveau appréciées par les Gabonais qui avaient, semble-t-il, perdu le désir de regarder une quelconque émission, à cause de ses programmes orientés exclusivement aux seules activités du Parti démocratique gabonais (PDG).

Si d’autres journalistes éprouvaient des difficultés pour dénoncer les maux qui minent le quotidien, Chamberland Moukouama n’a jamais cessé de critiquer la mauvaise gouvernance. C’est pour cette constance à informer les populations sur les réels problèmes qui minent la société que le souhait des Gabonais et même ceux de la diaspora aimeraient le voir à la tête du média public. C’est ce qui se lit à travers les réseaux sociaux depuis quelques jours.

En effet, après l’émission « Pluriel », dont le contenu mettait à nu les manigances et autres malversations semblaient déranger ceux qui avaient des cadavres dans les placards, l’émission a vite été tuée dans l’œuf. Mais Chamberland Moukouama, n’a jamais cessé de dénoncer le mal au sommet de l’Etat, malgré les menaces et intimidations. Avec des thèmes tels que : l’organisation des élections générales, la gestion de la covid-19, les détournements de fonds publics, les conditions de vies précaires, la situation de la Caisse nationale de sécurité sociale, le chômage des jeunes diplômés et bien d’autres difficultés de la vie courante ont toujours subi le regard assez critique du journaliste.

Souhaitant que son dynamisme soit partagé avec l’ensemble des médias publics en général et ceux du groupe Gabon télévision en particulier, les internautes militent auprès des plus hautes autorités en tête desquelles le général Brice Clotaire Oligui Nguema pour qu’il nomme le journaliste chevronné au sommet de ce groupe. Vont-ils obtenir gain de cause ? Seul l’homme fort de Libreville a la réponse.

Elzo Mvoula