Gabon : La situation de la voie ferrée plutôt « complexe » d’après Paillat et Nkouma

Par Brandy MAMBOUNDOU / 28 déc 2022 / 0 commentaire(s)
Brice Constant Paillat et Toussaint Nkouma Emane lors de leur conférence de presse.

Le mercredi 28 décembre 2022 le ministre des transports, Brice Constant Paillat et celui des Travaux publics Toussaint Nkouma Emane, ont tous deux animé une conférence de presse après celle de Christian Magni, directeur général de la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag), 24 heures avant. L’objectif de cet échange avec la presse était d’édifier l’opinion publique sur l’ampleur des dégâts occasionnés par le glissement de terre sur la voie ferrée et les solutions prises par le gouvernement dans l’immédiat.

Lors d’un rendez-vous avec les médias, le ministre du département des Transports a fait savoir que la tâche semble plutôt complexe, après l’analyse faite par les images issues des drones. « En résulte une interruption inévitable du trafic ferroviaire pour une durée plus longue que d’ordinaire, au regard de l’ampleur des travaux à réaliser pour réhabiliter la voie. Les conséquences multiformes et dommageables de cet arrêt imprévu du transport par train des personnes et des biens ne peuvent nous échapper. », a indiqué Brice Constant Paillat.

C’est pourquoi, « sur instruction de Madame le Premier ministre et conscient du caractère transversal de la question, une cellule de crise a immédiatement été constituée. Elle comprend, outre les membres du gouvernement concernés au premier chef, les responsables de l'Autorité de régulation de transport ferroviaire (Artef), le directeur général de la Société d’exploitation du chemin de fer Transgabonais (Setrag) et de nombreux experts retenus au regard de la pluralité des sujets à traiter », a-t-il renchérit.

À la question de savoir si la Setrag disposait d’une application qui permettrait de détecter les éventuelles anomalies sur la voie ferrée, comme c’est le cas en Europe, le ministre des Transports a répondu par l’affirmative. « Sur ce point-là, je pense que, naturellement, Setrag dispose de moyens, il y a des équipements qui sont là pour ça. La Setrag fait des entretiens curatifs, des entretiens préventifs. Je crois que votre question est une invite pour nous demander d’amplifier notre pôle de contrôle, de vigile sur les travaux d’entretien qui sont opérés sur la voie. Et là, j’engage l’Artef vraiment à améliorer, à renforcer le type de contrôle opérés pour s’assurer que l’entretien qui est fait sur la voie, est dans les règles de l’art. C’est important. Nous savons que le chemin de fer supporte des charges qui n’ont même pas été prévues à l’origine », a-t-il souligné.

Aujourd’hui, des responsables de la Setrag en passant par les autorités gouvernementales, le langage semble être le même. Quelles solutions alors dans l’urgence ? À cette question, Toussaint Nkouma Emane, ministre des Travaux publics a fait savoir qu’à ce stade, l’unique solution semble être la route. Elle qui ne paraît pas en bonne état ces derniers temps. À quand un retour à la normale ? Seul Dieu sait.

Dess Bombe

Article du 28 décembre 2022 - 10:01pm
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