Dans sa dernière prise de paroles, sur les réseaux sociaux, notamment sur son compte Facebook en début de cette semaine, Mike Jocktane, leader du parti politique Gabon Nouveau (GN) est longuement revenu sur le système de santé qu’il estime n’être pas encore au point. Il prend en exemple la situation du dispensaire du village Agnang à Ovan, dans le département de la Mvoung (Ogooué-Ivindo) qui laisserait à désirer.

A lire le président de Gabon Nouveau, les populations du village Agnang à Ovan dans le département de la Mvoung (Ogooué-Ivindo), semblent en savoir mieux que d’autres. En effet, « Depuis 7 ans, ils ne disposent plus de dispensaire fonctionnel. Des travaux auraient été commencés, mais laissés sans suite. De plus, un rapport du plan de développement sanitaire, datant de 2015, a montré que 48 % du personnel hospitalier exerce à Libreville et à Owendo, contre seulement 7% au nord du pays, 4% dans la région maritime, 3% à l’est, 4% au centre et 9% à l’ouest », a-t-il indiqué.

Toujours d’après Mike Jocktane, cela relèverait d’un problème connu de tout le monde, à savoir, la disparité qui existe depuis tant d’années entre la capitale et les zones rurales. Aussi pour un équilibre et pour une vision globale et égalitaire, dans mon pilier porté sur le social : « J’ambitionne de construire les infrastructures hospitalières manquantes. De rénover ceux existants et doter chaque établissement des équipements indispensables (scanners, appareils d’assistance respiratoires, véhicules, etc.) », a-t-il annoncé.

Elzo Mvoula