Au lendemain de la perte de l’un de ses compagnons de lutte, des suites de la Covid 19, ce membre de la société civile - dont les prises de position en faveur des causes nobles font de lui une voix autorisée au Gabon - demande instamment à ceux qui hésitaient encore d’aller se faire vacciner.

Steeve Tchinga n’est plus ! Ce membre très influent de la société civile du Gabon est mort ce mercredi matin. La nouvelle a été rendue publique par ses pairs des mouvements associatifs qui, très rapidement, ont exprimé leur peine par rapport à cette immense perte. Tant, le disparu n’était pas n’importe qui.

« Le Covid, annonce Georges Mpaga vient de frapper dans les rangs de la société civile. La peine est grande, notre désolation est immense. Le président Steeve Ntchinga vient de nous quitter laissant derrière lui, un extraordinaire témoignage marqué par un engagement de tous les instants auprès des personnes vulnérables notamment les personnes vivant avec le VIH, le Sida, la tuberculose et le paludisme ». Et le président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) de poursuivre « La lutte contre le Covid fut son ultime. Ce virus diabolique a eu raison de ce grand combattant de la société civile ».

Aussi, au regard de cette perte, Georges Mpaga appelle les Gabonais à se « mobiliser en faveur de la vaccination. Moi, en premier lieu, pour montrer l'exemple, je me ferai vacciner dans les 48 heures ». Tout en reconnaissant l’œuvre accomplie par ce jeune compatriote d’une vie entièrement « consacrée au service du bien commun et de l'autre », le responsable du ROLBG estime que Steeve Tchinga a « combattu le bon combat de la foi, une couronne de justice t'est réservée ».

La responsable de l’ONG AGOS a, de son côté, immédiatement fait suspendre « ses activités du jour (…) suite au décès de notre ami de la société Steeve Tchinga ». Sur les réseaux sociaux, Saphy Ndagui, au nom de son ONG, « préoccupée et profondément touchée », a adressé ses condoléances « les plus attristées et émues à la famille éplorée ».

La société civile gabonaise vient de perdre donc l’un de ses éminents membres.

Ornella MAMBOUNDOU