Le week-end écoulé, à l’invitation du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui, une délégation d’investisseurs sénégalais, conduite par l’architecte Pierre Goudiaby Atepa a séjourné au Gabon. Au cours de ce court séjour, ils ont rencontré plusieurs autorités du pays chargées des départements concernés.

Le vendredi 26 janvier 2024, la délégation sénégalaise a rencontré Régis Onanga Ndiaye, ministre des Affaires étrangères, chargé de l’Intégration sous-régionale et des Gabonais de l’Étranger, le Général Flavien Nzengué Nzoundou, ministre des Travaux publics, Mays Mouissi, ministre de l’Economie et des Participations et Stéphane Mbadinga Ditengou, Directeur général du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). L’objectif principal de cette rencontre, à l’immeuble Arambo de Libreville, permettait d’explorer les différents opportunités et plans relatifs à la réalisation de Libreville 2, le projet ambitieux de développement d’une nouvelle ville.

Cette réunion stratégique a permis à la délégation sénégalaise de présenter une variété de propositions architecturales et infrastructurelles pour la création d’un espace urbain qui reflète à la fois la modernité et la dynamique. Les discussions ont également porté sur les aspects techniques, financiers et environnementaux liés à la réalisation de ce projet.

Si l’idée en elle-même n’est pas mauvaise, le choix des ingénieurs de nationalité sénégalaise pourrait rencontrer des difficultés quand, on sait qu’un compatriote, qui a voulu se lancer dans les affaires au pays de la Teranga, a rencontré d’énormes difficultés, qui l’ont finalement entrainé à la faillite. Cette triste aventure est demeurée dans la mémoire collective au Gabon. Et depuis lors, les Gabonais sont quelque peu frileux, lorsqu’il s’agit d’investisseurs sénégalais.

Sur un autre plan, plusieurs personnes, à Libreville, estiment que la réalisation de Libreville 2 est un mirage. Mieux, c’est mettre la charrue avant les bœufs. Les pouvoirs publics ayant déjà tout le mal du monde pour mettre l’actuelle capitale du pays dans les normes d’une ville moderne.

Elzo Mvoula