Le mercredi 29 novembre dernier, le bureau exécutif du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), conduit par son président Alexandre Barro Chambrier, s’est rendu à la commission chargée de recevoir toutes les contributions des Gabonais, organisations non gouvernementales, associations et partis politiques.

En début du mois d’octobre dernier, le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) avait annoncé, par un communiqué, le chronogramme de la transition. Celle-ci qui, selon le porte-parole, le lieutenant-colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a une durée de deux ans. Une durée qui a été largement discutée et commentée dans les chaumières.

Loin d’être en marge, Barro Chambrier et sa formation politique ont déposé leurs recommandations, pour ne pas être en marge du changement démocratique qui se profile à l’horizon, mais surtout le dialogue national annoncé pour être « sans tabou ». « Nous venons de remettre notre contribution pour le dialogue national que nous voulons le plus inclusif possible. Ça se passe bien. Nous avons remis les exemplaires et nous avons bon espoir que toutes les thématiques seront prises en compte. Dans tous les cas, il y a une bonne organisation. Madame le ministre a parfaitement organisé les choses et nous devrions, dans les semaines et mois qui viennent, d’avoir des thématiques bien précises qui permettront d’enrichir ce dialogue. Et d’avoir des recommandations pertinentes », a indiqué ABC.

Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité a aussi rappelé que ces contributions font suite à un diagnostic, conséquence d’une mauvaise gouvernance du pays ces dernières années par le système Bongo, déchu le 30 août 2023, après un « coup de libération », comme indiqué par ses auteurs. Enfin, il n’a pas manqué de rappeler que l’objectif de la future messe politique est l’organisation dorénavant d’élections transparentes. Car, il faut le reconnaître, les élections ont souvent été entachées d’irrégularités sous nos cieux.

Pour rappel, Alexandre Barro Chambrier est un ancien candidat à la dernière élection présidentielle, désigné par sa formation politique au cours d’un congrès extraordinaire, à Libreville, quelques jours avant le début de la campagne et du dépôt des candidatures. Il avait fait le choix de se retirer de la course au fauteuil présidentiel au profit du Professeur Albert Ondo Ossa, l’outsider de cette présidentielle, qui en était devenu le favori après quelques jours de campagne.

Elzo Mvoula