Gabon : Les étudiants en Master et doctorat exigent le rétablissement de leurs bourses.
Ce lundi 5 février 2024, les étudiants de Master 2 et de doctorat de l’Université Omar Bongo ont exprimé leur mécontentement en organisant un mouvement d’humeur devant le portail de l’établissement. Ils dénoncent le silence assourdissant qui entoure leurs revendications depuis deux longues années, malgré les interpellations adressées aux plus hautes autorités du pays.
Depuis deux ans donc, ces étudiants, pour la plupart en deuxième et troisième cycle, vivent dans la précarité à cause de la suppression injustifiée de leurs bourses d’études. Lassés de promesses non tenues et d’un manque de considération flagrant, ils ont décidé de se faire entendre par la force de la protestation. « Les étudiants sont fatigués d’être les oubliés de la République. Depuis plus de deux ans, les étudiants en Master et doctorat attendent un droit qui leur est dû. On ne quémande pas, on exige le respect de nos droits », a déclaré un étudiant au micro de Gabon Actu. « Les autorités savent pertinemment que nos préoccupations sont sur leur table de travail depuis deux ans. Se sont-elles déjà demandés comment les enfants de familles modestes font pour se loger, se nourrir, se soigner et payer leurs inscriptions ? » A-t-il ajouté avec colère. Un dossier urgent qui attend d’être résolu.
Le gouvernement du Premier ministre Raymond Ndong Sima est conscient de l’existence de ce problème et se doit de le traiter en urgence. Face aux multiples demandes du peuple, les étudiants, à bout de patience, exigent une réponse concrète et immédiate. Un doigt accusateur est pointé vers le ministre de l’Enseignement supérieur, qui est appelé à se pencher sur ce dossier et à trouver des solutions pour soulager la souffrance des étudiants. La protestation de ceux-ci est un cri d’alarme face à l’injustice et à l’indifférence dont ils sont l’objet. Il est crucial que le gouvernement prenne la mesure de la gravité de la situation et agisse promptement pour rétablir les droits bafoués de ces apprenants.
Vichanie Mamboundou
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