Le lundi 10 avril dernier, un expatrié, probablement de nationalité libanaise, a décidé de détruire la barrière d’un terrain, en voie de régularisation du côté de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux de topographies et du cadastre (Anuttc) dans la commune d’Akanda, plus précisément au rond point du stade.

A entendre Pacôme Marie Thierry Istana, le propriétaire du terrain sis à Angondjé, c’est très tôt dans la matinée de ce lundi 10 avril qu’il a été informé par son gardien de la présence d’un sujet libanais qui serait en train de détruire sa barrière avec un engin. Une fois sur place, il va rencontrer le Libanais qui lui fera comprendre qu’il est détenteur d’un titre foncier sur la parcelle. Ce terrain serait donc à lui. Sauf qu’il n’a présenté aucun document pour étayer ses dires. Aussi, Pacôme Marie Thierry Istana estime que si le Libanais possède un titre foncier celui-ci serait un faux, dans la mesure où son dossier est en cours de régularisation depuis 2015 au niveau de l’Anuttc.

Ne sachant plus où se donner de la tête, Pacôme Marie Thierry Istana interpelle Alain Claude Billie By Nze, premier ministre, chef du gouvernement et le Président de la République à prendre ce sujet à bras-le-corps. « Aujourd'hui, nous sommes abusés. En réalité, je voudrais saisir cette opportunité pour interpeller le Premier ministre et le chef de l'Etat. Qu’est-ce que vous faites de notre pays, pour qu’un Libanais, en un lundi de Pâques, même s’il avait une décision de justice, vienne librement casser mon mur, sans être accompagné par une force de l’ordre ? Histoire de dire, on va voir comment vous allez réagir », s’est-il indigné.

Voilà encore un sujet qui mériterait des assises, comme celles dédiées à la vie chère. Car, la problématique du foncier au Gabon, entre les expatriés et les Gabonais, pourraient conduire à des lendemains incertains.

Vichanie Mamboundou