Gabon : Nadia Christelle Koye dément les propos de Jeune Afrique à propos des dates des élections

Par Nicolas NDONG ESSONO / 08 juin 2023 / 0 commentaire(s)
Nadia Christelle Koye lors de son allocution

Le mercredi 7 juin 2023, La vice-présidente du Centre gabonais des élections (CGE), la représentante de l’opposition au sein de la structure a échangé avec les différents partis de l’opposition à la Chambre de Commerce de Libreville. Il a été question de rassurer les uns et les autres quant à la date, toujours non arrêtée, des échéances politiques, mais aussi d’apporter quelques précisions au sujet des personnes devant représenter les formations politiques au sein des différentes commissions pour le bon déroulement du vote lors des élections.

Depuis la sortie maladroite sortie du magazine Jeune Afrique, plusieurs Gabonais et les formations politiques ne cessent de s’indigner sur cette manière d’agir. Pour faire la lumière sur ce sujet qui fait couler encre et salive depuis quelques jours, la vice-présidente du Centre gabonais des élections, Nadia Christelle Koye, représentante de l’opposition a organisé une réunion d’information visant à mettre tout au clair. « Nous avons évoqué le sujet des dates des élections. J’ai rappelé les dispositions de la loi qui dispose que c’est le bureau du Centre gabonais des élections et l’assemblée plénière qui arrête la date. À ce jour, l'assemblée plénière n’a pas été mise en place. Nous avons évoqué différentes hypothèses. Ce serait trahir nos négociations que de les exposer ici. Nous avons des hypothèses qui seront dévoilées le moment venu au sein de l’organe habilité à le faire », a-t-elle indiqué au sujet des dates des élections.

Aussi, lors de cette réunion, le fâcheux problème des représentants des candidats a été abordé. D’après les textes en vigueur, seuls les candidats déclarés pourront en principe envoyer des personnes pour assurer cette tâche. Un sujet un peu complexe, souligne Faustin Bilie Bi Essone, l'un des vice-présidents du Rassemblement pour la partie et la modernité. « Le véritable problème, ce qu'on ne peut pas être dans une commission si on ne présente pas un candidat. Il y a le principe de l’intérêt d’agir. Autre problème, ce que les commissions sont mises en place avant de connaître les candidatures. Et la, il y a un nœud, car ce sont les mêmes commissions qui reçoivent les candidatures. Donc, on ne sait pas ce qu’il faut mettre en place en premier. Voilà là où le bât blesse. On se retrouve souvent avec des personnes qui sont dans des conditions alors qu’elles n’ont aucun candidat », s’est-il indigné.

Au regard de ce qui précède, on se demande si et seulement si les élections à venir se passeront dans des conditions meilleures que celles de 2016, 2009 et bien d’autres. On en doute fort.

Brandy MAMBOUNDOU

Article du 8 juin 2023 - 6:29pm
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