Le vendredi 28 juillet 2023, le Consortium des organisations de la société civile pour la transparence électorale et la démocratie au Gabon a tenu une conférence de presse à Libreville. Ne pouvant rester insensible face au climat qui prévaut, Georges Bruno Ngoussi leader de cette ONG, a dit être à la recherche d’un candidat providentiel pouvant mettre hors d’État de nuire les tenants du pouvoir si sa proposition de transition ne voit pas le jour.

Le climat social, économique et surtout politique qui pointe à l’horizon, laisse présager des lendemains incertains. En effet, la plateforme des organisations de la société civile au Gabon estime qu’il y a deux plans. Il faut dire que depuis le dépôt de candidature qui s’est soldé par la validation de 19 candidats au poste de président de la République, tout porte à croire qu’il y aura bel et bien des élections. Et dans ce cas, le Coted entend mettre tout en œuvre pour présenter un candidat. « Devant la témérité de ceux qui bradent notre patrimoine commun, l’heure n’est plus à savoir qui a un bon programme de société, mais de savoir qui est capable de nous permettre de nous débarrasser des bourreaux non-nationaux. Qui peut simplement assurer la cause et de rechercher le bien-être des Gabonais et leur vivre ensemble dans la paix et la concorde ». A souligné l’homme d’Église, très engagé.

Toutefois, le Coted entend mener un combat pour toucher le cœur des dirigeants qui semblent faire profil bas devant les tensions qui se dessinent ici et là et qui pourraient coûter la vie à des nombreux compatriotes, pour ne citer que le cas du malheureux incident de Franceville. « La volonté du Coded consiste à rechercher, à parler par la voix pacifique d’une alternance au sommet de l’Etat, donc avoir des institutions fiables pour afin aller à des élections transparentes, crédibles et apaisées. », a-t-il avancé. Surfant sur d’autres sujets d’actualités, le Révérend Georges Bruno Ngoussi n’a pas manqué de revenir sur le décès du jeune Glenn Moundendé dans des conditions déplorables, malgré le crime qu’il aurait commis.

Elzo Mvoula