Gabon : Pour Jean Noé Ndinga, la République serait confronté à un « phénomène complexe »
Le Syndicat des professionnels de l’éducation action pour tous (Speat) par la voix de son Président fondateur, Ndinga Jean Noé Ndinga, constate avec regret que la République est une fois encore confrontée à un autre phénomène complexe. C’est-à-dire, celui du fonctionnement de la journée continue, instituée par le décret numéro 933 / PR / MTPES du 30 décembre 2009 par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Peut-on dire qu’au Gabon la Fête du Travail a encore tout son sens ?
A ce sujet, le Speat interpelle le Patronat via la Fédération des Entreprises du Gabon, le ministre du Travail et autres experts à mettre en place une commission de suivi-évaluation. Le danger est très grave car l’article 165 du code du travail fixe la durée du travail à 40 heures, conformément à la convention 30 de l’OIT en son article 2. C’est-à-dire, 8 heures de travail par jour. Sur le plan économique, nous notons le licenciement pour motif économique des salariés, ce qui a des incidents sur le chiffre d’affaires. Dans le secteur public, la récréation a atteint un niveau hors-norme. La culture de la désinvolture, avec en sus le culte du laxisme, la crise de confiance tant introduit par les anti républicains et autres intrigues. L’administration a aujourd’hui perdu ses lettres de noblesse. Il est impérieux que cette journée continue soit suspendue dans la mesure où nous estimons que les objectifs n’ont pas été atteints. Pour preuve, faisons le tour de nos administrations. Tout est triste à voir.
Que propose le Speat alors pour sortir de cette impasse ?
Le Speat invite le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à instruire le Premier ministre, chef du gouvernement a prendre toutes les mesures nécessaires relatives à la suppression totale de cette journée continue en République Gabonaise. Pour notre part, la célébration de la fête du travail. Ce 1er Mai 2023 est un non-évènement. Nous attendons du Président de la République des actes forts et symboliques pour booster l’économie dans son ensemble. L’enjeu est de taille. En conséquence, notre rôle est de soutenir les politiques de développement durable du gouvernement. Nous osons croire que le cri d’alarme du Syndicat des professionnels de l’éducation actions pour tous fera foi.
Interview réalisée par Brandy Mamboundou
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