Ce dimanche 30 octobre 2022, un homme, la trentaine révolue, de nationalité togolaise, a été poignardé par un malfrat, à Okala Auberge, pour une affaire de téléphone.

Décidément, la sécurité des personnes et des biens peine à connaître un début de réalisation au Gabon. En effet, alors que des jeunes Gabonais ont décidé de se lancer dans les sous-métiers pour s’affranchir, d’autres semblent emprunter le chemin le plus facile. C’est-à-dire celui du vol à la tire et autre braquage, qui va souvent jusqu’à l’utilisation des armes dangereuses.

 À Okala Auberge, les populations sont désormais dans l’angoisse et la hantise, surtout pour ceux qui ont assisté à l’agression d’un ressortissant togolais, le dimanche 30 octobre 2022, aux environs de 21 heures. « Nous étions ensemble. Il a décidé de rentrer chez lui. Et quelques instants, je le vois redescendre avec du sang sur la main. Il nous a fait comprendre qu’il vient de se faire agresser pour une affaire de téléphone. Après l'acte, le jeune homme a pris la fuite », explique un témoin.

Une fois de plus, les autorités compétentes sont interpellées. Car, faut-il toujours attendre un drame pour que des décisions au sujet de la protection des personnes et de leurs biens soient évoqués ? Le gouvernement, principalement les départements en charge de la sécurité, feraient mieux de prendre des solutions fermes pour éviter la justice populaire, comme c’est souvent le cas ailleurs. Les populations, commençant à se lasser de la léthargie de ceux qui sont censés les protéger, envisagent sérieusement à recourir à cette justice dont les résultantes pourraient avoir des conséquences imprédictibles.

Aux dernières nouvelles, la victime aurait porté plainte contre X au près du commissariat de Gigi à Akanda. Son état de santé serait pour le moment stable. Espérons que l'enquête aboutira et l'individu  sera mis hors d'état de nuire.

Elzo Mvoula