La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a exprimé son profond désarroi suite à l'attaque terroriste perpétrée le 19 mai 2024 contre neuf personnes sur l'axe Goundam-Diré. Cette tragédie, imputée aux groupes terroristes, a secoué la communauté nationale et internationale, remettant en question la sécurité des civils dans la région. Les victimes, en route pour des épreuves sportives liées au recrutement des Forces armées à Tombouctou, laissent derrière elles un vide inconsolable.

La CNDH se positionne fermement contre cette attaque, la qualifiant de barbare et d'ignoble. S'appuyant sur la Constitution du 22 juillet 2023, les droits internationaux et les chartes africaines, elle rappelle à l'État sa responsabilité de protéger les populations et leurs biens. Cette attaque a soulevé de sérieuses préoccupations concernant la sécurité civile face à la montée du terrorisme.

La CNDH recommande au Gouvernement de renforcer les mesures de défense et de sécurité, en particulier sur les axes routiers, pour prévenir de telles tragédies. Elle appelle également les autorités à identifier et à traduire en justice les auteurs, commanditaires et complices de cette attaque, soulignant l'importance de la lutte contre l'impunité en matière de droits humains.

Reconnaissant les efforts des forces de défense et de sécurité maliennes dans leur combat contre le terrorisme, la CNDH réitère son soutien indéfectible à cette noble cause. L'institution invite aussi les populations à collaborer étroitement avec les forces de sécurité, unissant leurs efforts pour garantir la tranquillité et la sécurité de tous.

La CNDH, en condamnant cette attaque, réaffirme son engagement envers la protection des droits de l’Homme et la sécurité au Mali. Elle souligne que la lutte contre le terrorisme doit se faire dans le respect des droits humains et du droit international humanitaire, faisant de la protection des citoyens une responsabilité partagée. L'appel à une collaboration plus étroite entre les citoyens et les forces de sécurité est un pas de plus vers la réalisation d'une sécurité durable pour tous.

Hamadoun Alphagalo (de notre correspondant permanent au Mali)