Obsèques de Guy-Christian Mavioga : Que veut réellement la veuve Anna Claudine Ayo ?

Par Brandy MAMBOUNDOU / 24 déc 2021 / 0 commentaire(s)
Mavioga de son vivant.

Inédit dans tout le Gabon, le refus de Anna Claudine Ayo de céder le corps de son époux Guy Christian Mavioga à sa famille, semble cacher certaines réalités. Personne ne peut comprendre, pas seulement au Gabon, mais dans le monde entier, qu’une femme voudrait soustraire, sans raison valable, sa belle-famille des obsèques de son défunt mari.

Les obsèques de Guy-Christian Mavioga dominent de nouveau le fil de l’actualité au Gabon. Depuis son décès, le 4 septembre dernier, l’ancien Secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien ne semble pas prêt à goûter à la tranquillité du repos éternel. Et cela, par la faute d’une épouse qui veut s’affranchir de toutes les considérations coutumières et spirituelles. Car, c’est bien la première fois de toute l’histoire récente du Gabon qu’une épouse affiche son animosité à sa belle-famille en pareille circonstance. Alors que le bon sens commanderait une symbiose pour organiser des obsèques dignes de leur amour réciproque.

Après moult recours devant les tribunaux, qui ont fini par rendre un jugement de Salomon, faute d’arguments et de jurisprudence en la matière, en optant pour l’inhumation du défunt dans un cimetière municipal, donc un lieu neutre, et mettre fin à ce qui est devenu une honteuse polémique. Voilà que la dulcinée de feu Guy-Christian Mavioga, épousée en fin de jeunesse, se braque en s’opposant à nouveau à un programme arrêté par la famille biologique du défunt. Certes, l’on ne prévoit jamais la fin de nos jours. Mais, comme le disait encore récemment l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo : « Choisissons bien la femme à laquelle on se marie ». Sinon les regrets se font rapidement sentir. Et cette posture d’Anna Claudine Ayo, mérite bien des réflexions. On en arrive à se demander si réellement l’opposition de cette femme à céder le corps à sa famille ne cache pas une signification abstraite.

Si Guy-Christian avait été le seul homme qu’elle a connu comme mari

Personne ne peut comprendre ce comportement ahurissant à l’écart d’un défunt. Comme si Guy-Christian avait été le seul homme qu’elle a connu comme mari. Pourquoi elle ne s’est pas montrée aussi intransigeante à défendre « ses droits d’épouse » avec ses anciens autres maris ? D’autant plus qu’elle pouvait bien faire prévaloir le fait que ceux-ci étaient les pères de ses enfants ? Nos coutumes africaines, quel que soit le pays, n’ont jamais connu une telle effroyable histoire. Claudine Ayo ne peut jamais avancer un quelconque droit dans cette honteuse circonstance.

Le refus de cette bonne dame à laisser son défunt reposer en paix, ne peut s’expliquer que pour des pratiques obscures. Ayons le courage de le dénoncer ! Un tel acharnement ne peut que cacher un objectif que l’on voudrait à tout prix dissimuler. Sinon, rien ne peut expliquer cette opiniâtreté. Une obstination qui a fini par avoir raison de la faible santé du père de Guy Christian, mort à cause des contrariétés de ce scandale jamais vécu sous nos cieux, et dont le corps attend toujours à la morgue pour être enterré en même que son fils. Dès lors, l’on comprend aisément la détermination de la famille biologique de Guy Christian Mavioga à laisser le corps de leur fils entre des mains équivoques.

De penser à une conspiration

Du côté de la famille de Claudine Ayo, il est permis de penser à une conspiration. Car, il est inconcevable que celle-ci s’aventure, sans raison, dans une forêt d’incompréhensions et que ses parents assistent en spectateurs flegmatiques face à une absurdité des plus grossières. Personne ne peut croire que dans la famille de Claudine Ayo qu’il n’y ait personne pour décourager une telle manœuvre impropre de leur fille. Une manœuvre qui sent des pratiques occultes et dont personne ne veut dénoncer. Et la raison du délaissement par sa famille de Guy Christian Mavioga de son vivant n’est qu’un prétexte trouvé par Claudine Ayo pour soustraire son corps aux soins de ses parents. Pourtant elle reconnaît explicitement que du vivant du défunt, elle recevait régulièrement sa mère chez eux. Elle avait même présumé que c’est par la mère que le fils avait été contaminé du covid-19. Donc l’abandon de Guy-Christian par sa famille est loin d’être une exactitude.

Les pratiques occultes sont récurrentes en ces moments dans les églises dites du réveil. Et la « prophétesse » Claudine Ayo devrait faire un effort pour éloigner cette idée malencontreuse de la mémoire collective, de peur d’être indexée comme une païenne, voire une fétichiste. Car, en tant que chrétienne, née de nouveau, elle ne peut pointer du doigt un passage biblique sur lequel elle peut se consolider son acharnement.

Dans tous les cas, même si les morts ne sont plus capables de nous enseigner, il convient de reconnaître des exemples fâcheux qui font réfléchir. Et comme l’enseignait Socrate à ses disciples : « Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux. Et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l’homme ». Un enseignement que tout homme devrait méditer avant de convoler en justes noces et tendre la main à Hyménée. Car l’amère pilule d’un mauvais mariage peut être ingurgitée même dans l’autre monde.

Nicolas NDONG ESSONO

Article du 24 décembre 2021 - 7:39am
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