Gabon : ABC invite le PDG à « libérer la ligne »

Par Brandy MAMBOUNDOU / 05 mai 2023 / 0 commentaire(s)
Les citoyens venus nombreux pour la causerie avec ABC.

À Angodjé-village, dans la commune d’Akanda, ce jeudi 04 mai 2023, Hugues Alexandre Barro Chambrier a animé une causerie politique. C’était pour lui l’occasion d’interpeller une fois de plus les populations sur la nécessité de changer de système pour mettre fin aux maux qui minent le pays depuis quelques temps.

On a coutume d’entendre ici et là que les Akandais vivent comme à Miami (ville des Etats Unis). Sauf que dans la réalité des faits, les conditions de vie à Akanda sont similaires aux autres zones de Libreville comme dans l’ensemble du pays. En effet, dans cette commune périphérique de Libreville, la qualité des routes est tout aussi cauchemardesque que partout ailleurs dans le Gabon. Les enfants du primaire sont obligés de parcourir des kilomètres pour se rendre dans leurs écoles. Le secteur santé n’est pas en reste. Il est à noter que depuis la destruction du dispensaire d’Okala, les résidents de cette zone ne savent plus à quel saint se vouer.

Les populations réclament « Ici, nous populations d’Angodjé-centre, nous avons comme eau celle des puits, les forages pour ceux qui ont un plus de moyens. Le renforcement de l’électricité est d’actualité. Il est bien vrai qu’on nous a planté un transformateur, mais d’après les spécialistes, celui-ci serait de faible capacité. Jusqu’à présent, nous attendons que cela soit réel. Nous attendons l’électricité », a indiqué Afane, un habitant d’Angodjé-centre. Avant d’ajouter : « Nos enfants et nos petits enfants ont du mal à apprendre. La seule école publique se trouve au niveau d’Okala. Il faut combien de kilomètres pour envoyer son enfant aller apprendre Là-bas ? » S’est-il interrogé.

Prenant la parole, Hugues Alexandre Barro Chambrier a invité ces derniers à mettre fin à cette misère, qui s’est empirée ces quatorze dernières années, en allant s’inscrire massivement pour espérer changer le manager du pays par les urnes. « Ping a fait ce qu’il a pu en 2016. Mais il n’a pas pris le pouvoir. Nous, la nouvelle génération, nous devons jouer notre partition sur la route qui mène à l’alternance. Nous allons faire ce qui n’a jamais été fait au Gabon », a-t-il lancé très confiant. Après avoir demandé au parti démocratique Gabonais (PDG) de « libérer la ligne ».

Elzo Mvoula

Article du 5 mai 2023 - 12:14am
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