Gabon : L'OCP opte pour la négociation plutôt que la guerre
A l’occasion de la Journée internationale de la paix le mardi dernier, ce mouvement a invité les uns et les autres, au regard de la sinistrose ambiante, à trouver une solution pour sortir de « cette impasse ».
C’est peu dire : le climat socio-politique actuel ne rassure personne, bien au contraire. Tout va de mal en pis. Et ce serait loin d’être exagéré que de le dire. Pour preuve : de la colère des partisans de Jean Ping qui réclament toujours le « respect des urnes » de la présidentielle d’août 2016, cinq ans plus tard, aux conditions de vie de Gabonais qui, au regard de la vie semble prendre des proportions plus ou moins inquiétantes…le tout face à l’obstination du pouvoir en place qui affirme urbi et orbi que « tout va bien, circulez, il n’y a rien à voir), c’est totalement l’incertitude à tous les niveaux.
Pour éviter davantage de tensions dans un avenir proche, la Coordination de l’observatoire chrétien de la paix (Ocp) a, lors de la 40ème édition de la journée internationale de la paix ce 21 septembre 2021 invité toutes les forces vives de la Nation à une réflexion d’ensemble pour sortir le pays de cette « impasse ».
Une vue des participants à cette rencontre.
« Nous voudrions saisir l’opportunité si heureusement offerte pour inviter les autorités de notre pays : institutionnelles, administratives, politiques, associatives, organismes internationaux et tous ceux qui ont le pouvoir de le faire, de contribuer, en toutes circonstances, à la promotion d’une culture de la non-violence, d’une culture de la paix, en associant les communautés religieuses et d’autres parties disposées, en incitant les êtres humains au pardon, à la compassion et à la réconciliation » a lancé le révérend prophète Max Alexandre Ngoua, par ailleurs coordinateur général de l'observatoire chrétien pour la paix lors de son discours circonstancié. Avant d’ajouter que les pouvoirs publics devraient, plus qu’auparavant, promouvoir et encourager le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de religion, de sexe, ou d’idéologie philosophique et politique.
En somme, à travers cette initiative, l’Observatoire chrétien de la paix a décidé de célébrer cette 40ème édition de la Journée Internationale de la Paix afin que la situation actuelle soit renforcée par des initiatives courageuses autour du pardon. L’objectif serait d’instituer et de préserver le pays, les générations actuelles et futures des affres de la guerre, du fléau de la précarité et de « l’extrême » pauvreté.
Reste maintenant à savoir si les deux camps comprendront la volonté du prophète.
Vichanie MAMBOUNDOU
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