Le mardi 28 novembre 2023, l’Organisation non gouvernementale Bénédicta a pris part à la rencontre entre les représentants de l’Union Africaine (UA) conduits par le chef de délégation, Mohamed Chambas, les partenaires sociaux et la société civile gabonaise. Au cours de cette rencontre, l’ONG a sollicité l’expertise de cette grande organisation africaine, plus précisément pour l’aspect juridique.

Si au Gabon et même au sein de la diaspora l’on qualifie le coup d’État de « libération », les partenaires du Gabon veulent y voir clair. Car, quoique l’on dise, ce sont les militaires qui sont au pouvoir. Et dès cet instant, le processus démocratique connaît de facto un frein. D’où la rencontre entre la délégation de l’Union Africaine et les différentes parties de la société civile gabonaise en début de cette semaine. « Ces derniers voulaient écouter les avis et opinions des différentes Ong, associations et syndicats sur la situation actuelle au Gabon et le dialogue national inclusif qui aura lieu dans les prochains mois. Les participants ont échangé sans tabou et à bâtons rompus avec les représentants de l’UA. Les Organisations de la société civile (OSC) ont salué, à l’unanimité, l’acte patriotique des militaires du 30 août 2023 », souligne le communiqué.

L’ONG Benedicta Cantal a sollicité l’accompagnement de l’Union africaine pour l’élaboration des textes juridiques et des réformes constitutionnelles pour le bon déroulement de cette transition. Car, « le début de la transition a été terni par des polémiques et des débats sur certains articles de la Charte de la transition, jugés discriminatoire, pas assez inclusifs, ambigus, par une grande partie de l’opinion publique gabonaise », déplore l’ONG. Avant de solliciter l’expérience et l’expertise de l’Union Africaine, surtout en matière juridique.

Elzo Mvoula