Le 16 mars dernier, une semaine jour pour jour après le naufrage de l'Esther Miracle, le premier ministre Alain Claude Bilie By Nze a une fois de plus rencontré les naufragés et les familles des victimes. Il leur a dévoilé les deux axes prioritaires sur lesquels le gouvernement est désormais arquebouté pour les assister, les accompagner. 
 

Le premier reste avant tout de retrouver les 16 disparus dont on reste sans nouvelles malgré l'accélération et la multipmication des recherches. Il annonce que les efforts engagés pour le faire seront maintenus, avec la même régularité, la même détermination et les mêmes moyens, en gardant toujours l'espoir aussi infime soit-il.

Le deuxième axe concerne les rescapés dont certains ont perdu leurs documents administratifs et d'identité dans les bagages qui ont coulé au fond de l'océan. " Un protocole sera mis en place sous la direction du Commandant en Chef de Police pour se faire délivrer des papiers d'identité ", a-t-il annoncé, tout en insistant sur le fait que les procédures de délivrance seront accélérés et assouplies.

Face à cette disponibilité affichée par un gouvernement qui a été vertement critiqué pour la lenteur de sa réaction les heures qui ont immédiatement suivi naufrage, d'autres récriminations sont nées à la suite de cette rencontre. Un naufragé estime par exemple que " le premier ministre ne devrait pas omettre que nonobstant les documents administratifs qui ont été perdus, certains transportaient également de l’argent ".

Vichanie Mamboundou