Dans sa publication sur les réseaux sociaux, ce 14 février 2023, Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, est longuement revenu sur le discours introductif du Président de la République, Ali Bongo, sur le chapitre de la réduction de la durée de tous les mandats électifs.

Dans une de ses sorties, devenues quotidiennes, Petit Lambert Ovono, a fait savoir que « le véritable message du chef de l’Etat serait en réalité une manière d’avertir les Gabonais que les élections seront repoussées, le temps de la modification constitutionnelle par ses Parlementaires réunis en Congrès, et de réaliser quelques projets à présenter comme bilan des 14 ans de misère que vient de vivre le peuple gabonais. Toute la vérité est là », a-t-il souligné, après avoir indiqué que l'organisation des élections apaisées passe par des paroles de vérité et de sincérité des acteurs politiques

Il soutient son propos en se référant au passé. « La constitution de 1993 avait réduit le mandat du président de la République et des députés de sept à cinq ans. C'est ainsi qu'Omar Bongo avait été déclaré vainqueur contre Paul Mba Abessolo en décembre 1993. Et les députés élus en 1991 avaient remis leur mandat en jeu en 1996. C'est pendant leur législature que les PDGistes avaient tripatouillé la Constitution pour remettre le mandat du président Bongo à sept ans. Où est donc la logique d’un monde en pleine évolution dans l'annonce faite hier par Ali Bongo ? », s’est-il interrogé.

Vrai ou faux, une chose est sure, ce que tout sera connu d’ici la fin des dix jours de concertation donnés par Ali Bongo lui-même.

Elzo Mvoula