Le samedi 29 juillet dernier, Hervé Patrick Opiangah, président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) a organisé une rencontre avec plusieurs jeunes de Libreville au stade de Nzeng Ayong en vue d’échanger quant aux élections qui pointent à l’horizon.

Alors que chacun s’apprêtait à regagner son domicile, des heurts ont éclaté sans aucune raison valable. Une scène qui semble similaire à celle vécue par Barro Chambrier et plusieurs autres candidats à l’élection présidentielle depuis quelques jours. Si pour le moment aucune personne ne peut donner une explication exacte, les actes paraissent similaires les uns aux autres. En effet, c’est désormais la mode. Les hommes politiques, du moins ceux qui critiquent ouvertement le pouvoir en place sur sa mal gouvernance, Quel que soit le bord politique, sont pris pour cibles. C’est en tout cas ce qu’aurait subi Hervé Patrick Opiangah, œuvre de certaines mains noires qui voudraient le tenir responsable du désordre enregistré sur le lieu du meeting. Une chose que réfute amèrement le député de Mounana.

« Ces incidents n’ont rien de commun avec la causerie de sensibilisation organisée dans le calme. Les méthodes sont connues de tous et sont malheureusement légion dans notre pays. Il est regrettable que certains, tapis dans le noir, commanditent de tels actes qui n’honorent pas le Gabon. La propagande et la cabale actuellement organisées sur les réseaux sociaux ne peuvent donc tromper personne. Au final, ceux qui sont les commanditaires ou qui sont à la manœuvre, souhaitent que ces jeunes du mapane, ne voient pas leur situation changer et qu’ils demeurent dans les oubliettes nationales. C’est indigne », a dénoncé Hervé Patrick Opiangah.

Fort de ce qui précède, il condamne toutes formes de coups bas et la volonté de sabotage qui lui est visiblement adressée. Mieux, il dit être déterminé à porter le plaidoyer des jeunes des quartiers défavorisés. « Dieu aidant, notre pays sera toujours plus grand que les petits agissements de certains », A lancé le président de l’UDIS à l’endroit des politiciens au petit cœur.

Elzo Mvoula