La vie chère continue d’alimenter les mécontentements à Libreville et dans l’ensemble du pays. Face à l’inaction observée des autorités publiques, les influenceurs s’emparent du sujet pour sensibiliser les Gabonais pour affronter les difficultés quotidiennes.

Le Gabon, comme beaucoup d’autres pays africains, dépend largement des importations pour son alimentation. Cette dépendance le rend vulnérable aux fluctuations des prix mondiaux. Ce qui explique en partie la flambée des prix des denrées alimentaires sur les marchés.

Mais la situation devient frustrante lorsqu’il s’agit de produits locaux. Des influenceurs, comme Nephtali Nalick et la Préfecture du Rire ont mis en lumière l’écart flagrant entre les prix des produits locaux et ceux importés. Dans une vidéo devenue virale, on voit une bouteille d’eau minérale de 1,5 litre vendue à 350 FCFA en Côte d’Ivoire contre une bouteille de 0,5 litre de la marque Anza produite au Gabon et qui coûte 400 FCFA. L’huile produite localement se vend à plus de 1 100 FCFA, sans aucune justification de la part des entreprises.

Pendant ce temps, les acteurs politiques se focalisent plus sur le dialogue national à venir, ignorant la question de la vie chère. Alors qu’il est connu : « Ventre affamé n’a point d’oreille», nous enseigne un vieil adage populaire.

Elzo Mvoula