Angleterre : L’affliction du peuple britannique inconsolable suite au décès de la reine Elizabeth II

Par Brandy MAMBOUNDOU / 28 sep 2022 / 0 commentaire(s)
Elle a exercé son pouvoir non pas pour humilier ses sujets mais pour les valoriser.

Après un règne d’une longévité exceptionnelle, Elizabeth II, qui est décédée en ce début du mois de septembre, à l’âge de 96 ans, bénéficie aujourd’hui de la reconnaissance de tout un peuple. En témoignage de ses qualités intrinsèques et de l’amour qu’elle a toujours su lui prodiguer, qu’elle reçoit amplement en retour à l’heure des adieux.

Aura-t-elle, au crépuscule de sa vie, repensé à son passage sur le trône du Royaume-Uni, depuis 70 ans ? A-t-elle eu le temps de penser aux quinze Premiers ministres qu’elle aura reçus tous les mardis à huis clos, du paternel Winston Churchill à l’âpre Margaret Thatcher, jusqu’aux derniers chefs de gouvernement britannique ? La reine Elizabeth II s’est éteinte ce 8 septembre au soir à l’âge de 96 ans, laissant quelque 2 milliards de sujets britanniques et d’habitants des 53 États du Commonwealth, désormais représentés par son fils, le prince Charles. Son règne, long de plus de sept décennies, est à lui seul un immense livre d’histoire. « Elle est l’une des personnes les mieux informées au monde », répétait un de ses anciens Premiers ministres.

Aujourd’hui, malgré les pleurs et les soupirs de ses sujets, qui l’auront porté à la hauteur d’une véritable icône, la vie de la reine Elisabeth II a pris fin. Seule consolation pour son âme et pour tous ses proches : la souveraine a su prodiguer de l’amour à ses sujets et ceux-ci ont su lui retourner leur immense affection en la célébrant comme une idole. Une communion bouleversante que devraient méditer tous les dictateurs africains, qui accourent hypocritement et obséquieusement pour rendre leur dernier hommage à une personnalité qu’ils ne sauront jamais imiter dans leurs mauvaises gouvernances. En dépit des richesses accumulées dans le continent le plus riche de la planète, et dont les habitants croupissent dans une misère indescriptible. Nul doute que c’est à cause de leur légendaire élégance que les Britanniques ont reçu, malgré eux, les chefs d’État africains.

Ali Bongo, que les Gabonais ne voient plus que lors d’ubuesques tours de ville, nullement préoccupé du quotidien de ses « chers compatriotes », était présent à ces obsèques. Alors qu’au même moment les Gabonais meurent sur les routes par des accidents occasionnés par le mauvais état des routes. Des hôpitaux transformés en mouroirs, où la vie humaine n’a aucun intérêt. Des structures sanitaires publiques transformées en officines privées, où les nouveaux-né sont séquestrés à leur naissance, pour avoir eu la malchance de venir au monde dans un pays où les détournements des finances publiques sont devenus le sport favori. Des hôpitaux publics où mêmes les cadavres sont mis en hypothèque, pour faute de paiement des honoraires, qui n’auront servi à sauver la vie. Ali Bongo pourra-t-il mettre la main sur le cœur et jurer que c’est au nom du peuple gabonais qu’il était à Londres ?

Les Britanniques ont pleuré et rendu un dernier hommage à leur monarque. Elle qui, de son vivant, a su les respecter, les réconcilier, les protéger…Ils ont su, à leur tour, lui dire adieu, à cette reine Elizabeth II que l’Angleterre, l’Écosse, le Pays de Galles, l’Irlande du Nord et bien des pays des antipodes regrettent. À coup sûr, elle manquera désormais aux Britanniques et à d’autres peuples du monde. Par sa personnalité et une vie dévouée à servir ses semblables, elle aura marqué l’histoire.

Vichanie Mamboundou

Article du 28 septembre 2022 - 11:54am
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