Le Dialogue national inclusif (DNI), tenu du 2 au 30 avril 2024, s’est achevé avec la remise de mille recommandations au Président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Ces recommandations, issues des travaux des différentes commissions thématiques, visent à proposer des réformes politiques, institutionnelles, économiques et sociales pour le pays. Un moment marqué d’émotions mais dont l’adoption en texte de loi est vivement attendue par les populations qui ont soif d’un changement dans leur quotidien. 

La cérémonie de clôture du DNI a été marquée par la présence du Président de la République Centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, en sa qualité de facilitateur désigné par la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC). Au cours de cet événement, qui marque un tournant vers un « Gabon nouveau », le Président de la Transition, Chef de l’État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu des mains de l’Archevêque métropolitain de Libreville et président du bureau du Dialogue national inclusif, Jean Patrick Iba-Ba, les résultats issus de ce forum national. Un document dont les conclusions devraient répondre aux attentes du peuple qui, selon, Murielle Mikoue, rapporteur de cette rencontre, attend des résolutions fortes. 

Le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a affiché sa satisfaction quant au déroulement et aux résultats du Dialogue national inclusif. Il a salué la qualité des travaux et les recommandations formulées par les participants, les qualifiant de propositions prometteuses pour l’avenir du Gabon. Concernant la mise en œuvre de ces recommandations, le Président Oligui Nguema a annoncé la création prochaine d’un comité de suivi. Ce comité aura pour mission de veiller à la concrétisation des propositions formulées. Il s’agira de traduire les aspirations du peuple gabonais en actions concrètes et d’assurer un suivi rigoureux de leur mise en œuvre.

. Si jusqu’ici le pays avait du mal à décoller véritablement, les actions du Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI) au sommet de l’Etat, donnent de l’espoir. Mais comme le souligne un vieux diction, «  En toute chose, il faut considérer la fin ». Car, en 2009, Ali Bongo avait l’un des meilleurs projets de société. Mais quatorze ans après, le Gabon était au bord de l’effondrement.

Vichanie Mamboundou