Dans un entretien accordé à la presse, le week-end écoulé, Serge Bertrand Bekalé, président de la Fédération des transporteurs autonome du Gabon (Fesytrag) est monté au créneau pour déplorer les maux qui minent les professionnels de ce secteur d’activité. Pour lui, le sens giratoire du PK 12  serait à l’origine des tensions qui résident, depuis un certain temps, entre les agents des forces de l’ordre et les usagers.

À cette question, Serge Bertrand Bekalé, président de la Fesytrag semble avoir un élément de réponse. Une inimitié règne ces derniers jours entre les forces de l’ordre et les transporteurs terrestres. Principalement ceux exerçant au PK 12, dans le cinquième arrondissement de Libreville. Pour lui, l’un des éléments très importants qui occasionnent le bouchon c’est l’immensité du sens giratoire. Comme partout ailleurs, les routes dans la capitale ont désormais des sens giratoires à la place des feux tricolores. Sauf que voilà, plutôt que de faciliter le flux, ces derniers seraient même la source du mal, accentuant le manque d’infrastructures. 

Outre cette tracasserie, il y a le problème des marchands ambulants qui empiètent sur l’espace réservé aux transporteurs, obligeant ceux-ci à stationner sur la voie publique pour embarquer ou débarquer leurs clients. D’où le rétrécissement de la route. Plutôt que de s’en prendre aux transporteurs, le président de la Fesytrag invite les autorités du pays, en tête desquelles les responsables de l’hôtel de ville, les forces de l’ordre et même le ministre des Travaux publics à se pencher sur une solution à trouver contre les bouchons dans les grandes altères de Libreville. Ce qui permettra une fluidité de la circulation dans les artères de la commune.

Elzo Mvoula