Jusqu’ici, le Parti démocratique gabonais n’avait pas encore subi des fractures dans ses rangs. Sauf que depuis quelques semaines, le parti qui avait axé sa politique dans le débauchage des militants d’autres formations, semble connaître un retour de levier.

En politique, personne n’est à l’abri des coups durs. Et ce n’est le parti politique au pouvoir qui sera épargné de cette évidence. En effet, alors que le PDG essaie de « recruter » les opposants du pouvoir, lui-même commence à être victime de sa pratique. Après le départ du CLR de Jean Boniface Assélé de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, le tour serait revenu à Arnaud Calixte Ingandji Alendji et son père de quitter le Parti démocratique gabonais, où ils ne semblent plus trouver de raison de militer en son sein. Ces départs des membres éminents du PDG de la province du Haut Ogooué apparaît comme une preuve patente du malaise de plus en plus perceptibles au sein de cette formation politique. Au sein du parti au pouvoir, le feu semble désormais couver sous la cendre.

Les départs de la famille Engandji et du CLR de la mouvance présidentielle pourraient certainement entrainer d’autres démissions. Une occasion que devrait saisir l’opposition qui souhaite prendre le pouvoir. Cela démontre aussi que « Aucune guerre ou bataille n’est jamais gagnée d’avance », souligne très souvent un opposant, pour ne pas cité Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la partie et la modernité (RPM).

Elzo Mvoula