Ce jeudi 06 juillet 2023, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale a eu la première rencontre avec les médias d’une série de rendez-vous qui se tiendront chaque jeudi du mois. Au cours de cette rencontre avec les hommes et femmes des médias, la formation politique axée sur le social a fustigé le climat qui prévaut dans la majeure partie des pans de la société.

Si le parti politique dirigé par Hervé Patrick Opiangah est membre de la majorité présidentielle, celui-ci ne manque jamais de souligner certains travers de la société gabonaise. Hervé Patrick Opiangah a ainsi saisi un huissier de justice pour dénoncer les manquements observés au niveau du Centre gabonais des élections (CGE).

« En tout état de cause, le CGE ne peut imposer un chronogramme aussi rigoureux, sans s’y être préparé, conformément à la loi. Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes. En partie légaliste, l’UDIS a fait constater ces manquements par un cabinet d’huissier dont le procès-verbal dressé vous sera remis », s’est offusqué Jo Dioumy Moubassango. Avant de proposer aux autorités de repousser les dates des élections

Aussi, s’agissant des sujets d’actualité, les différents porte-parole de L’UDIS craignent un « grand remplacement » d’ici vingt ans, si rien n’est fait allant dans le sens de revoir la question de l’immigration. « C’est un problème grave sur lequel les autorités de notre pays doivent se pencher urgemment et sérieusement. Cette situation représente une menace pour la sécurité intérieure de notre pays. L’UDIS constate, pour le regretter, l’absence de véritable politique d’immigration contrôlée », ont-ils déploré, tout en écartant toute idée de xénophobie.

Enfin, parlant du manuel qui devra traiter des sujets de l’homoxesualité, le parti politique du député de Mounana condamne avec fermeté cette idée. « À ce propos, concernant la polémique sur l’introduction d’un enseignement sur l’homosexualité dès le bas âge dans l’école gabonaise, introduite dans le débat public, l’UDIS se réjouit que l’Unesco ait précisé que le choix d’un tel programme appartient à chaque État membre ».

Elzo Mvoula