Au cours de leur deuxième communication, le Conseil de transition et restauration des institutions (CTRI) a annoncé l’arrestation de Nourredin Bongo Valentin, Ian Ngoulou, mais surtout l’ancien porte-parole et conseiller d’Ali Bongo. Dans le milieu de la presse, Médias 241, un journal en ligne dont l’ancien porte-parole était le patron, pourrait mettre la clé sous le paillasson.

Au Gabon, au temps fort du Parti démocratique gabonais (PDG), Jessy Ella Ekogha, le protégé de Sylvia Bongo, avait pris en quelques sorte la presse privée et publique en otage. Supposé patron de Médias 241, cette presse qui avait fait des autres organes de communication ses « victimes », ne manquant pas une occasion pour ternir l’image de ces hommes et femmes qui ont décidé de faire de ce métier leur activité principale. Sauf qu’aujourd’hui, en seulement vingt-quatre heures, les choses ont viré à 90 degrés pour ceux-là qui, hier encore, se sentaient intouchables.

Loin de faire un procès à ces confrères, qui ne manquaient pas une occasion pour rappeler qu’ils travaillent pour l’un des « collégiens » du palais présidentiel, ceux-ci pourraient se retrouver au chômage dans les jours à venir, si ce n’est déjà le cas. Même son de cloche pour d’autres médias (La Libreville, la République et bien d’autres) qui avaient décidé de faire du dénigrement leur activité principale.

Pour rappel, depuis le coup d’État qui semble déjà consommé, cette presse a cessé de publier.

Elzo Mvoula