Gabon : ASCORIM tire la sonnette d'alarme sur les multiples séquestrations à Jeanne Ebori

Par Brandy MAMBOUNDOU / 26 aoû 2022 / 0 commentaire(s)
Madame Aminata Ondo, leader de l'Association contre le risque médical au Gabon.

Au cours d'une rencontre avec la presse, à Jeanne Ebori, l'Association contre le risque médical au Gabon (ASCORIM) a tenu à dire haut et fort son mécontentement face aux nombreuses séquestrations dont sont victimes les femmes après les accouchements dans cette structure hospitalièere.

Depuis plusieurs mois, le CHU Mère et Enfant de la Fondation Jeanne Ebori est devenu un lieu de séquestration des parturientes pour des raisons de factures impayées. Cette situation qui va à l'encontre du fonctionnement d'un établissement sanitaire à caractère public n'est pas du tout appréciée par le mouvement Ascorim.

Pour madame Aminata Ondo, leader de l'Association contre le risque médical au Gabon : « Porter plainte au pénal, c’est désormais la seule option pour limiter les actions de séquestrations de jeunes mères avec leurs bébés. Motifs évoqués : insuffisance de moyens de règlement de la prise en charge. Jeanne Ebori est un hôpital public, au même titre que l’hôpital général, le CHU d’Owendo et tous les dispensaires publics. C’est donc une structure publique financée par l’argent du contribuable. Mais Jeanne Ebori fonctionne comme une clinique privée et on ne le dit pas »

La séquestration des mères, et surtout des nouveau-nés, est la goutte qui fait déborder le vase. Car pour Ascorim, il est inconcevable de retenir en captivité des êtres humains aussi innocents pour des motifs financiers, quand on sait que cette structure fonctionne avec l'argent du contribuable.

Conscients de ce préjudice moral causé aux mères et à leurs nouveau-nés, Acorim veut aller plus loin et annonce l'introduction dune plainte contre le CHU Jeanne Ebori pour séquestration.

Dess Bombe

Article du 26 août 2022 - 11:33am
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