Dans le cadre des rencontres de prise de contact avec les partenaires sociaux et les entités administratives, le ministre des Eaux et Forêts, chargé de la Préservation de l’environnement, du climat et du conflit homme-faune, a reçu les représentants des syndicats SYNAPEF et SYNAGREN de son département.

Il a été essentiellement question de partager la vision du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et d’écouter les préoccupations des partenaires sociaux. Comme nouveau chef de ce département des Eaux et forêts, le colonel Maurice Ntossui a relevé que la date du 30 août 2023 reste pour notre pays le début d’une ère nouvelle, qui requiert, dans l’administration publique, un changement de mentalités porté vers les valeurs de probité et de responsabilité.

S’agissant des revendications légitimes des agents, le président du SYNAPEF a brossé l’historique de la grève en cours, partant de son lancement le 15 juin 2020 à sa reprise le 3 janvier 2023, en passant par sa suspension le 02 septembre 2020, après la signature d’un protocole d’accord non-exécuté jusqu’à ce jour et qui inclut notamment le paiement de la dette des primes de 2014 à 2020 et sa réhabilitation conformement aux textes en vigueur. Ce climat social fragilisé a été exacerbé par des privations arbitraires telles que les suspensions de rémunérations.

Le Président du SYNAPEF a aussi informé le nouveau ministre, colonel Maurice Ntossui, de la tenue, les 11 et 12 septembre 2023 derniers, des Journées de réflexion des personnels autour de la thématique de « Gouvernance forestière et environnementale ». Et que le rapport des travaux et le mémorandum y relatifs devaient lui être remis solennellement lors de sa rencontre avec les personnels. En notant que le dossier de réhabilitation des salaires suspendus arbitrairement a fait l’objet d’une instruction au secrétaire général.

Le colonel Maurice Ntossui s’est engagé à examiner l’ensemble des préoccupations soulevées dans le sens de la priorité et du réalisme. Tout en marquant son entière disponibilité à la poursuite du dialogue, Le ministre a, avant de lever la séance, invité les partenaires sociaux à accorder au CRTI le bénéfice d’une résolution des préoccupations des agents dans un climat apaisé.

Le cabinet du ministre conseille aux agents et responsables hiérarchiques, ayant commis des actes de malversations dans le cadre du service, de se rapprocher de la tutelle pour des explications. Ceux qui choisiront de ne pas s’y plier par initiative personnelle, s’exposeront aux mesures coercitives qui suivront.

Brandy Mamboundou