C’est à travers une déclaration de presse lue par Roger Ondo Abessolo, président intérimaire de Dynamique unitaire, que Jean-Rémy Yama, depuis la prison centrale de Libreville, a transmis son message à l’endroit de plusieurs Gabonais à quelques mois des élections multiples.

Pour le leader de Dynamique unitaire « licencié de manière abusive », d’après ses collègues, les périodes électorales seraient des portes ouvertes au rétablissement de la justice sociale. Car il ne s’agit pas des revendications nouvelles mais du rétablissement des droits bafoués des travailleurs et des retraités. « Notre égoïsme et surtout l’appât du gain sont à l’origine de notre immobilisme et les innombrables corruptions. C’était une occasion rêvée pour obtenir l’arrimage de la pension de retraite au Nouveau système de rémunération et le paiement des arriérés de pensions, sans augmentation du taux de prélèvement ou la diminution du coefficient 0,02. La valorisation des pensions de retraite en cas de relèvement du taux des cotisations au-dessus de 6% », a-t-il souligné.

Il en est de même pour l’instauration d’une pension minimale à 150000/mois. Le relèvement du coefficient d’ajustement 0,02. La régularisation de toutes les situations administratives. Le paiement des rappels. La prise d’un décret d’application de l’article 86 de la loi 1/2005 pour le paiement des services et bien d’autres. Profitant de l’occasion, Jean-Remy Yama a invité ces collègues à s’inscrire massivement sur les listes électorales. « Je vous conseille fortement de vous inscrire sur les listes électorales, quelles que soient vos déceptions passées, inscrivez-vous, chaque élection vient avec ses surprises. On dit neuf jours pour le voleur, le 10ème pour le propriétaire. Ne compromettez pas votre dixième jour en n’allant pas vous inscrire, vous ne connaissez pas quand il viendra », a-t-il lancé.

Jean Remy Yama continue à décrier une condamnation injuste. Malgré les multiples recours, la justice semble plongée dans un silence assourdissant.

Elzo Mvoula