C'est à travers une lettre ouverte adressée au président de transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, que le Secrétaire exécutif du Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (Rolbg) et d’autres membres de la société civile ont sollicité du chef de l’État à se pencher sur la question de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) au risque que le Gabon n’en soit suspendu dans les tout prochains jours.

Suite à la prise du pouvoir par les militaires au Gabon, le conseil d’administration de l’ITIE a décidé de mettre le Gabon sous surveillance active pendant une période de trois mois, jusqu’au 9 janvier 2024. D’après l’Ong, le conseil d’administration a chargé le secrétariat international de suivre de près l’engagement et le progrès du Gabon en matière d’adhésion aux principes et exigences de l’ITIE. Sauf que si les aspects « importants de principes et exigences de l’ITIE ne sont pas respectés à la fin de la période de surveillance, le conseil d’administration envisagera la suspension du Gabon », a indiqué Georges Mpaga.

Pour pouvoir avancer dans la sérénité, l'Organisation non gouvernementale propose, de ce fait, de saisir cette opportunité en faveur d’une transformation du secteur des industries extractives du Gabon, ainsi que le levier de l’accélération des réformes structurelles porteuses de croissance durable.

Roger O.