Gabon : L’amateurisme a un nom : Trans Air

Par Brandy MAMBOUNDOU / 18 jan 2024 / 0 commentaire(s)

 

Le mardi 16 janvier dernier, les passagers de la compagnie Trans Air, de l’aéroport international de Thiès (Sénégal) qui ont choisi de regagner Bamako (Mali), Abidjan (Côte d’Ivoire) Libreville (Gabon) et Brazzaville (République du Congo) ont certainement choisi la mauvaise compagnie. Entre reports de vols, atterrissage inquiétant et menus douteux, tous les composants semblaient être réunis pour un voyage complexe.

À ce qui semble, les compagnies africaines semblent encore loin de la performance. C’est en tout le constat fait, après un voyage complexe vécu par les passagers du vol de Trans Air de Dakar pour rejoindre Bamako, Abidjan, Libreville et Brazzaville. En effet, tout commence déjà par une cacophonie au niveau des heures de départ. À plusieurs reprises, on va annoncer un retard d’abord d’une heure 30, après, les passagers vont être invités à embarquer précipitamment. Une fois dans l’avion, le commandant de bord va annoncer un nouveau retard, cette fois-ci d’une heure.

Pour satisfaire la clientèle, un café a été offert. Mais après le décollage, les passagers vont demeurer durant tout le vol sans repas. À l’arrivée, l’avion se posera sur la piste d’atterrissage d’une manière brusque. Regard inquiétant entre les passagers à Bamako. Au décollage, c’est une baguette de pain avec un minigâteau au chocolat qui seront servis. Plusieurs passagers mécontents vont décider de les mettre à la poubelle. Si à Bamako le choc n’a pas été très bien ressenti, en Côte d’Ivoire, c'est le désarroi. Arrivée sous une pluie battante, l’avion sera balancé au gré du vent. Un atterrissage compliqué va suivre. À la descente de l’avion, plusieurs passagers vont d’ailleurs jurer de ne plus utiliser cette compagnie.

Voyager à travers le monde et découvrir d’autres horizons est l’une des choses qui donnent une raison de vivre. Se retrouver à plusieurs kilomètres du sol, relève parfois du génie. On se demande même parfois comment est-ce possible ? Sauf que pour bénéficier de ce plaisir, les compagnies aériennes se font la concurrence pour s’arracher les clients. Ponctualité, réduction des prix, offres de qualité de repas et hygiène à bord des aéronefs, sont souvent présentés à la clientèle. Le calvaire vécu par ces passagers devrait inviter les responsables des compagnies aériennes africaines à mieux faire. Car, un passage inquiet pour sa vie, c'est 300 de perdus. La compagnie Trans Air est donc invitée à revoir ses services.

Elzo Mvoula

Article du 18 janvier 2024 - 8:49pm
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