Ce mercredi 13 septembre, le Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) a tenu un point de presse à Libreville pour interpeller le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

En effet, quelques jours après la rentrée universitaire, pour le compte de l'année académique 2023-2024, le SNEC est monté au créneau pour relever les maux que connait l'Enseignement supérieur au Gabon. Ainsi, les membres du SNEC veulent une intervention du CTRI, que dirige le général Brice Oligui Nguema, dans les délais les plus brefs.

Natalie Sima Eyi, vice-présidente du SNEC voudrait « une reprise sereine des activités au sein des universités, des grandes écoles et instituts de recherche ». Et pour cela, elle estime que cela peut être possible à certaines conditions. Elle fait notamment allusion à la régularisation immédiate de toutes les situations administratives et financières, la désignation des chefs d'établissements, l'autonomie financière totale des établissements et instituts de recherche, la réfection et l'augmentation des capacités d'accueil des espaces pédagogiques et sociaux.

Brandy Mamboundou