Alors que le vote devait débuter depuis 07 heures, plusieurs bureaux de vote n’ont pas encore ouvert. Une situation qui amène de nombreux électeurs à se poser des questions.

Ce samedi 26 août 2023, les Gabonais ont rendez-vous avec leur histoire. Ce peuple qui a soif de changement a répondu présent dans les différents lieux de vote. Timidement, les lieux ne cessent de se remplir ici et là. Sauf que de nombreux électeurs s’inquiètent quant à l’heure du début du vote qui était censé débuté très tôt pour permettre aux votants de vaquer à d’autres occupations après l’accomplissement de leur devoir civique.

L’école publique de Glass, l’école publique de Nzeng Ayong, l’ancien dispensaire d’Okala, rien n’a encore débuté en ces lieux. Aucun dispositif ne laisse entrevoir un quelconque début de vote. La présence des agents des forces de l’ordre est évidente. Les incompréhensions, l’impatience et les frustrations se lisent sur les visages des éventuels électeurs. C’est l’atmosphère qui se dégage pour l’heure dans plusieurs lieux de vote. « Nous n’avons pas que le vote à faire. Moi, je n’ai pas d’eau dans mes récipients. Ils ont donné une heure qu’ils n'arrivent pas à respecter », s’est offusqué un Gabonais.

Ce samedi 26 août 2023, le peuple gabonais est appelé à choisir la personne à même de pouvoir conduire leur destin durant les cinq prochaines années. Parmi les prétendants au fauteuil présidentiel, on note Albert Ondo Ossa, la surprise de ce scrutin. Ensuite, il y a le président sortant et candidat à sa propre succession Ali Bongo, et d’autres totalement transparents, tels Maganga Moussavou et Gérard Ella Nguema.

Sont-ce des actes posés délibérément pour tenter de décourager les votants ? Ou est-ce l’impréparation du Centre gabonais des élections ? Aucune réponse pour l’heure. Néanmoins, les populations disent attendre jusqu’à l’heure du début.

Elzo Mvoula