Le jeudi 25 août dernier, lors de la clôture des assises de la société civile, la jeunesse activiste gabonaise a fait un bilan déplorable du pays après plus de 60 ans d'indépendance.

À cette question, les jeunes responsables de l'Association Asso, répondent par l'affirmative. En effet, pour eux, rien, absolument rien n'a changé depuis l’indépendance du Gabon, surtout pour un pays riche. Et ce retard serait constaté le cas dans presque tous les secteurs d'activité. Ils citent en exemple le déficit du pays dans le domaine des infrastructures. « Plus d’un demi-siècle après les indépendances, nous ne sommes toujours pas capables de prétendre à une éducation publique de qualité pour nos enfants, malgré les budgets allouer à l’Education nationale et à l’enseignement supérieur, toujours plus conséquents. Plus d’un demi-siècle après les indépendances, nous ne sommes toujours pas capables de loger nos populations dans des logements décents », ont-ils indiqué lors d’un entretien accordé à notre rédaction.

Parmi les maux qui continuent d'accabler les Gabonais, les jeunes de l’association Asso n’ont pas omis le secteur santé, qui laisse toujours à désirer. « Nous avons, jusque-là échoué à offrir à notre jeunesse un système de santé publique, éprouvé et approuvé de tous, où les structures hospitalières, autant que les laboratoires d’analyses et autres centres de soins spécialisés et de recherches médicales, devraient être tous fournies en matière d’équipements modernes », ont-ils indiqué.

Fort de ce qui précède, et au regard des nombreux accords et dialogues qui ont suivi la proclamation des résultats des élections présidentielles, ils invitent la classe politique à changer de paradigme. Espérons que le message passera chez celui-là qui a repris des visites dans les quartiers depuis quelques jours. Suivez mon regard.

Vichanie Mamboundou