L’ouverture du Dialogue national inclusif (DNI) s’est effectuée mardi 02 avril 2024 au Palais des sports de Libreville, sous les auspices de Brice Clotaire Oligui Nguema, président de Transition, chef de l’Etat, en présence de son homologue centrafricain, Faustin-Archange Touadera, facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique (CEEAC) pour la Transition au Gabon.

Le Dialogue national inclusif qui est ouvert mardi devrait conduire à l’édification d’un nouveau Gabon et la réconciliation des Gabonais entre eux. C’est, en tout cas, la pensée du Général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de Transition, qui a d’ailleurs invité toutes les personnalités présentes à ce conclave, qui se déroule du 02 au 30 avril 2024, à s’exprimer en toute liberté et en toute sécurité.

En effet, pour le chef de l’Etat, cette rencontre ne doit être ni politicien, ni partisan. Mais, plutôt une occasion pour les Gabonais de se retrouver et de discuter des problèmes qui affectent leur pays ; avant d’exprimer sa ferme volonté de voir le Gabon entrer dans une nouvelle ère à l’issue de ce dialogue.

Il a promis que cette rencontre serait différente de celles organisées par le passé, en relevant les échecs des initiatives antérieures.

« Depuis la Conférence nationale jusqu’à la Concertation politique, en passant par les Accords de Paris, les avancées tant souhaitées par les Gabonais sont restées lettre morte. Ces rendez-vous manqués avec l’Histoire ne sauraient se reproduire sous l’égide du CTRI (Comité pour la transition et la restauration des institutions, ndr), les préoccupations sociales et économiques légitimes des Gabonais seront, cette fois-ci, étudiées », a fait savoir Brice Clotaire Oligui Nguema, visiblement très préoccupé par le quotidien de la population.

Placer le Gabon au-dessus de tout, matérialiser le principe de l’intérêt supérieur de la Nation et poser les jalons d’un « Gabon digne d’envie » sont entre autres, les ambitions affichées par Monseigneur Iba-Ba, président du bureau du Dialogue national inclusif, pour ces assises.

Pendant 30 jours, les participants devront poser les bases d'un Gabon nouveau : un Gabon intègre, où il fait bon vivre et qui appartient d'abord aux Gabonais et aux Gabonaises. « Nous avons l’occasion de léguer à la postérité un Gabon plus juste avec des textes solides, impersonnels et durables », a-t-il souligné.

Randy Karl Louba