Ce mercredi 13 mars 2024, aux environs de 6 heures du matin, une jeune femme d’une trentaine d’années a été férocement agressée par un jeune délinquant aux alentours de l’école publique d’Okala. Selon les témoins, l’agresseur a été appréhendé et conduit au poste de police du carrefour Gigi à Akanda. 

Les habitants d’Okala, sujet de violences, particulièrement les agressions par des délinquants qui hantent le quartier, vivent dans la peur et l’angoisse.

Un sentiment d’insécurité grandissant

L’incident du 13 mars n’est que la suite logique d’une série d’agressions qui ont lieu dans la zone. Les riverains, exaspérés, ne se sentent plus en sécurité. Un habitant a confié à Gabonclic.info : « Plus un jour ne passe sans que nous n’enregistrions un fait de ce genre. Le carrefour Okala est devenu leur lieu d’attaque. Nous ne nous sentons plus en sécurité. Hier, c’est une de mes voisines qui s’est fait agresser devant son domicile, quasiment à la même heure. »

Des agressions en plein couvre-feu

Le fait que ces agressions se font à proximité d’une station-service, où sont postés des agents de sécurité et en plein couvre-feu, suscite l’incompréhension et la colère des habitants. Ils se demandent s’il faut attendre qu’un drame occasionnant une perte de vie survienne pour que les autorités réagissent.

Face à cette situation alarmante, il est urgent que les autorités prennent des mesures pour assurer la sécurité des citoyens. Des patrouilles plus fréquentes, une meilleure collaboration entre les forces de l’ordre et la population et des sanctions plus drastiques contre les délinquants pourraient contribuer à endiguer ce phénomène.

Brandy Mamboudou