Ce lundi 07 août, le leader du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (Rolbg) a donné une conférence de presse à laquelle il demande la vigilance de la population et de la Cour Pénale internationale pour les élections prévues pour le 26 août 2023.

Les signes d’une élection sous tension semblent perceptibles. Les déplacements des populations vers l’intérieur en sont une preuve. En effet, de nombreux Gabonais craignent un esclandre de violences postélectorales. À cela s’ajoutent plusieurs incompréhensions émanant de l’Exécutif. Sur ce sujet précis, Georges Mpaga dit ne pas comprendre le changement de la méthode de vote à quelques semaines seulement de l’échéance présidentielle avec l’instauration du bulletin unique qui, selon lui, est une tactique de la majorité de recourir à la magouille, comme dans les années antérieures. Georges Mpaga a aussi averti le gouvernement de la République qu’il n’est pas aveugle. Il voit ce qui se passe dans les villes gabonaises, notamment le déploiement des corps habillés qui n’est pas un hasard.

Il a ainsi annoncé que son organisation saisira la CPI, les Nations-Unies et l’Union Africaine pour superviser les élections. « Nous allons saisir cette semaine-là CPI et les Nations-Unies, parce que nous voyons des mouvements, un déploiement militaire et nous considérons que cela est inacceptable. Les militaires ne doivent pas interférer dans le processus politique. Les élections doivent se dérouler de la manière la plus libre possible. Nous tiendrons le Premier ministre, le président de la République, les chefs d’armées et de corps responsables de tous les dérapages », S’est offusqué le leader de la société civile.

Elzo Mvoula