Dans une vidéo amateur, la situation d’un compatriote, abandonné à lui-même, est largement relayée sur les réseaux par Armel Ndjegou Mickala, activiste et membre du Copil Citoyen. Il interpelle les plus hautes autorités et les affaires sociales.

Gildas Gaël Agondjo Rotimbo, la trentaine révolue est un compatriote, aujourd’hui sans abri et sans emploi. Il passe ses nuits désormais sur des bancs publics au niveau de l’ancien ministère des Affaires étrangères. Il aurait été mis hors des lieux de cultes, dont Sainte Marie et Saint Pierre, d’après ses propres dires. Orphelin de père et de mère et ne sachant plus vers qui se tourner, Gildas Gaël Agondjo Rotimbo interpelle les plus hautes autorités du pays, en tête desquelles, le Président de Transition, le Premier ministre et le ministre des Affaires sociales. « J'ai écrit une lettre au directeur de cabinet du Président de Transition. J’ai adressé un courrier au Président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le 27 octobre 2023, pour demander de l’aide, avec accusé de réception. J’ai écrit récemment et je n’accuse pas les institutions. Ce que je demande c’est que le Président me trouve de l’aide. Moi j’ai besoin de l’aide médicale. D’un abri où je peux me soigner », a-t-il souligné très marqué par sa triste situation.

Comme Gaël Agondjo Rotimbo, plusieurs Gabonais n’ayant pas le courage de se montrer à travers les réseaux, vivent le martyr dans un pays où coule pourtant le lait et le miel. Des situations qui viennent démontrer à suffisance que le « Je ne serai heureux que lorsque les Gabonais le seront » du président déchu, Ali Bongo, n’etait qu’une suite de mots sans valeur. Car, qui était le parrain, si ce n’est lui, des « Accrombessi-boys » et sa « légion étrangère », les « Bla boys » pour terminer par la « Young team » qui sont à l’origine de la dislocation du tissu social ?

Vichanie Mamboundou