Ce jeudi 21 septembre 2023, les Aumôniers du Gabon ont célébré la Journée internationale de la paix. Au cours de cet évènement international, Max Alexandre Ngoua, coordinateur général de l’Observatoire chrétien pour la paix, a plaidé pour l’instauration d’une Journée nationale de la paix par les nouvelles autorités du pays, surtout après sa libération sans effusion de sang.

Cultiver la xénophilie et non la xénophobie. Voilà le souhait émis par le prophète qui n’a jamais cessé de décrier les conditions précaires dans lesquelles vivent ses fidèles et tout le peuple gabonais. Ce, malgré les multiples richesses dont dispose le pays. Pour l’homme d’Église, les plus hautes autorités, en tête desquelles le général Brice Clotaire Oligui Nguema et les autres membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), devraient réfléchir à l’instauration d’une Journée nationale de la paix au Gabon.

Max Alexandre Ngoua a profité de l’occasion pour donner sa position quant à la supposée montée des propos « xénophobes ». Il a rappelé que le peuple gabonais n’a jamais été xénophobe par nature. Bien au contraire, on observe plus de xénophilie de la part des Gabonais. Une preuve de l’amour que ceux-ci ont envers leurs frères venus d’ailleurs.

Si le pasteur Max Alexandre Ngoua s’est félicité pour l’hospitalité des Gabonais, qui n’ont jamais pensé à une quelconque haine envers les étrangers vivant sur leurs terres, il n’a pas manqué de s’offusquer du comportement de certains, emprunts de mépris, qui poussent le bouchon un peu trop loin en s’immisçant quelquefois dans les affaires étatiques du pays. Les différentes accusations actuellement portées contre les fils de l’imam Oceni en sont des preuves probantes. Bien avant ceux-ci, les noms de Liban Souleymane, Maixent Accrombessi, Seydou Kane et bien d’autres ont laissé une marque ineffaçable dans la mémoire collective des Gabonais, parce qu’ils auront largement enfreint aux règles d’hospitalité du Gabon.

Brandy Mamboundou