Depuis le début de la Tropicale Amissa Bongo cette année, les cyclistes gabonais sont à la traîne. Lors de la 2ème étape, le premier gabonais n'a pas manqué de souligner les mauvaises conditions auxquelles ils sont confrontés.

Avant le démarrage de la Tropicale Amissa Bongo, les cyclistes gabonais avaient déjà interpellé le ministère des Sports sur la mauvaise qualité de leurs vélos. Malheureusement leurs cris n'avaient pas été entendus. Deux étapes après, les mêmes revendications refont surface.

Le meilleur gabonais lors de la deuxième étape, Glenne Mouloungui n'a pas mâcher ses mots pour décrire le cauchemar qu'ils vivent dans cette Tropicale. Classé au 71ème rang, il a déclaré à la presse : « Les autres fonctionnent avec des barres énergétiques, nous, nous fonctionnons qu'avec des bananes », a-t-il dénoncé. Le mauvais classement des cyclistes gabonais serait donc lié à une mauvaise qualité des équipements sportifs.

Sachant que la Tropicale Amissa Bongo se déroule en terre gabonaise, le ministère des Sports et la Fédération gabonaise de cyclisme gagneraient à mettre en place des moyens conséquents pour éviter de vivre ces humiliations à répétition.

Dess Bombe