Depuis le début du deuxième mandat d’Ali Bongo en 2016, Alfred Nguia Banda, naguère très actif soutien du désormais ancien président de la République, avait rencontré la manifestation d’une rare violence, d’ingratitude de celui qu’il prenait pour un frère. Aujourd’hui, la roue de la fatalité a tourné en faveur de celui qui avait été contraint de s’exiler pour sauver sa vie. Alfred Nguia Banda revient, avec mélancolie, sur ses conditions de fuite et de sa vie en exil.

02 octobre 2016/ 02 octobre 2023, soit sept (7) ans que je vis en exil politique avec mes enfants à Montpellier en France. Une fois de plus, je remercie Dieu tout-puissant qui m'a extirpé des mains assassines des forces du mal. Remerciements également aux autorités françaises qui m'ont accordée le statut de réfugié politique et toutes les facilités de vie. Mes remerciements aussi à ma famille de France, du Gabon et à mes sœurs et frères qui ne cessent de me témoigner leur affection. Mes sincères remerciements à mes amis politiques du Gabon, avec lesquels je continue de partager les idées sur l'avenir du Gabon. Je ne saurais omettre la Diaspora résistante pour le combat politique épique et mémorable que nous avions mené avec détermination et enthousiasme. Je garde un souvenir inoubliable de leur soutien dans des moments crépusculaires que j'ai vécus. Mes remerciements à tous ceux qui (amis de cœurs, connaissances) qui, malgré le climat de terreur exercée au Gabon, ont eu le courage de garder attache avec moi. Enfin, mes félicitations au Général Brice Clotaire Oligui Nguema et à ses compagnons d'armes pour leur acte, héroïque et salvatrice, relatif à la libération du Gabon. Cet acte permettra aux Gabonais de se mouvoir librement et de jouir, sans entrave, de tous leurs droits fondamentaux. Les Hommes de grande valeur et de caractère s'affirment toujours dans des situations difficiles.

Al. Nguia Banda, exilé politique, France.