Jean Gaspard Ntountoume Ayi a été nommé, lors du conseil des ministres du 19 octobre, au poste de Directeur Général de la dette. Une fonction qui semble plutôt complexe à l’heure où la dette du pays frôle le 8 000 milliards de francs CFA.

L’inspecteur des finances, Jean Gaspard Ntountoume Ayi, ancien candidat à la mairie d’Akanda et Vice-président de l’Union nationale (UN) a été choisi pour gérer cette direction générale qui, à ce qu’il paraît, aura du fil à retordre. « Je remercie vivement les très hautes autorités de la Transition de m’honorer de leur confiance et les assure de mon engagement à m’en montrer digne », a-t-il souligné dans un communiqué parvenu à la rédaction de Gabonclic.info. Pragmatique, il a aussi fait savoir qu’il suspendait ses activités au sein de sa formation politique. « La fonction de Directeur général d’administration centrale ne me parait pas compatible avec l’exercice effectif d’une activité partisane. Aussi, ai-je décidé de suspendre mes activités de Vice-président et de militant de l’Union Nationale, sans pour autant renoncer à mon statut et aux obligations qui en découlent. Je prends cette décision en conscience, attaché comme je suis, depuis toujours, au service de l’État et à la non-politisation de l’Administration », a-t-il relevé. Pour l’heure, il s’agit de remettre le pays sur les rails.

Si avant l’arrivée des émergents, le Gabon était endetté, comme tous les autres pays, cette ardoise a connu une montée vertigineuse, frôlant aujourd’hui les 8 000 milliards de francs CFA. Une dette qui ne cadre nullement avec les réalisations, le Gabon manquant cruellement d’infrastructures, notamment en matière de routes praticables et de salles de classe sur l’ensemble du territoire national. C’est donc un pays complètement au sol que les nouveaux dirigeants devront redresser.

Brandy Mamboundou