Des esprits malintentionnés veulent faire du candidat du RPM le contraire de ce qu’il a constamment été : un patriote. Le fils d’Eloi Rahandi Chambrier a toujours fait prévaloir les intérêts du Gabon et défendu son pays.

En temps de campagne électorale, il est de bonne guerre de jeter des boules puantes dans l’espace public dans l’intention de nuire à ses adversaires. Selon cette optique, Alexandre Barro Chambrier est devenu la cible d’attaques aussi malintentionnées qu’infondées, relevant la plupart du temps du registre ad personam. Ainsi, sur l’air du délit de faciès ou du patronyme dont s’est longtemps plaint Ali Bongo Ondimba, « ABC » serait taxé de candidature illégitime pour la simple raison que sa mère serait Béninoise. Un argument ridicule, dont l’outrance le dispute à la stupidité politique, pour ainsi dire.

Ceux qui étalent sur la place publique ce pan de la vie privée du candidat à la présidentielle du 26 août 2023, n’enfoncent-ils pas des portes ouvertes ? Alexandre Barro Chambrier, homme public dès la trentaine, n’a jamais caché ses origines, ni ressenti de la honte à ce sujet. Au contraire ! Il l’écrit d’ailleurs en toute transparence dans son livre-programme « Une vie et une vision au service du Gabon » : « Je suis en réalité un métissage culturel que je revendique fièrement, avec mon côté maternel qui m’ouvre aux cultures ouidahiène, fon et même yoruba ». Peut-on être plus clair ?

Ce qui semble pour le moins obscur, c’est l’instrumentalisation que certains voudraient faire des origines maternelles du candidat. En plus de trente ans d’activités sur la scène internationale et nationale, le fils de Rahandi Chambrier a toujours fait prévaloir les intérêts du Gabon et défendu son pays, que ce soit au FMI ou dans le gouvernement. Contrairement à nombre de « profito-situationnistes » venus et repartis les poches pleines, sans éprouver de l’amour pour le Gabon, il ne s’est jamais servi de son pays pour en faire bénéficier un autre. À cet effet, promettant d’être un « président patriote », il entend redonner « au peuple la fierté d’appartenir à la même patrie en lui restituant son honneur volé ». Sa posture de résistant face à Ali Bongo Ondimba, depuis plus de dix ans, montre sa détermination à libérer son pays.

Le vrai débat est ailleurs : le bilan d’Ali Bongo Ondimba, le sens de sa candidature, la phobie de l’alternance démocratique qu’elle traduit.

Vichanie Mamboundou