Ce lundi 14 août, la candidate à l'élection présidentielle a sillonné quelques quartiers de Libreville, tels Avéa et Nzeng Ayong, plus précisément à son rond-point dans le but de rencontrer les populations de plus près.

La présidente de l'Union nationale (UN) a été chaleureusement accueillie par les habitants de ces zones. L'ancienne ministre a tenu à rappeler aux populations d'Avea, notamment, qu'il n'est pas normal que ceux-ci se retrouvent avec des problèmes d'eau, pour un quartier qui se retrouve au cœur de la capitale du pays. Le Gabon, selon elle, dispose d'assez de moyens pour finir avec des problèmes de cette nature en plein 21ᵉ siècle. « L'eau, c'est la vie. Je pense que des gouvernants, soucieux de leur pays, doivent pouvoir protéger la vie en mettant à disposition de l'eau et de l'électricité, parce qu'aujourd'hui ce sont des besoins primordiaux. Le courant pour avoir un peu de lumière, mais aussi pour brancher le congélateur. Comment, à Avea depuis 1960, on ne peut pas avoir de l'eau ? » S'est-elle interrogée.

Hormis les problèmes d'eau et d'électricité, Paulette Missambo s'est également penchée sur le problème du chômage qui sévit au Gabon. Elle promet de bannir ce fléau si elle est élue présidente au soir du 26 août. « Le chômage des jeunes au Gabon est estimé à 40 % par la banque mondiale, ce qui n'est pas normal. Donc pour ces jeunes-là, je vais créer un revenu d'insertion sociale qui permettra que le jeune qui recherche un emploi, touche cette allocation pour lui rendre sa dignité ». A-t-elle conclu.

Elzo Mvoula