Dans un communiqué publié le jeudi 11 avril 2024, la Maison de la Presse qualifie cette décision de « sans fondement juridique » et appelle l'ensemble des médias maliens à « ne pas se soumettre aux injonctions de la HAC ».

Le Conseil des ministres du mercredi 10 avril 2024, sous la présidence du colonel Assimi Goïta, a adopté un projet de décret portant suspension des activités des formations et des associations politiques.

L'Association Malienne du Droit public (AMDP) s'est fendue d'un communiqué cinglant, le  lundi 4 avril dernier, fustigeant la gestion de la Transition par les autorités actuelles et soulignant les graves dangers qui menacent la démocratie malienne.

Dans une correspondance adressée au ministre de l'Economie et des Finances, le Secrétaire Général de l'Association des Ecoles Privées Agréées du Mali a attiré l'attention des autorités publiques sur les difficultés que rencontrent les établissements privés du pays.

Dans une déclaration commune, rendue publique le dimanche 31 mars 2024, plusieurs partis politiques, regroupements politiques et organisations de la société civile ont exprimé leur position sur la fin de la transition en cours au Mali.

La coalition a tenu un point de presse ce jeudi 28 mars 2024 pour réaffirmer son soutien à la Transition et dénoncer certains comportements nuisibles de certains membres suspendus du mouvement.

Le Rassemblement pour le Mali (RPM) a publié un communiqué de presse le lundi 25 mars 2024, à la veille de la fin officielle de la transition politique au Mali. Le parti, signataire du document, par le biais de son président Dr Bocary Treta, appelle les autorités de la transition à respecter leurs engagements et à mettre en place un nouveau mécanisme pour un retour à l'ordre constitutionnel dans un délai de six mois.

Un silence assourdissant domine la scène politique malienne. Alors que la transition est supposée s’acheminer vers sa fin au profit d’un régime civil, les autorités militaires font preuve d'une discrétion incompréhensible quant à leur agenda sur la question. Cette incompréhension suscite des appréhensions grandissantes au sein de la population et des organisations internationales. Depuis le coup d'État d'août 2020, le Mali est sous un régime militaire. Les militaires au pouvoir ont promis restaurer un régime civil après une période de transition. Cependant, à six mois de l'échéance fixée, le flou demeure sur les actions concrètes entreprises pour organiser des élections libres et transparentes.

Dans un communiqué, signé de son président, Bocar Tretta, publié le 18 mars 2024, le Rassemblement Pour le Mali, a exprimé sa solidarité avec toutes les populations maliennes qui souffrent des agissements des forces du mal et appelle à une réaction forte du gouvernement.

Au moment où la population malienne attendait impatiemment l’annonce de la fin des délestages pendant le mois béni de Ramadan, directeur général de la société Énergie du Mali (EDM), Abdoulaye Djibril Diallo, a malheureusement annoncé, le jeudi 7 mars 2024, un plan de programmation des délestages, mais aussi une augmentation du prix du kilowatt. Ce nouveau plan de délestage, selon lui, permettra aux Maliens de s’organiser pour faire face aux coupures d’électricité.