Dans une correspondance adressée au ministre de l'Economie et des Finances, le Secrétaire Général de l'Association des Ecoles Privées Agréées du Mali a attiré l'attention des autorités publiques sur les difficultés que rencontrent les établissements privés du pays.

Le non-paiement des frais scolaires et les demi-bourses de l'année scolaire 2022-2023 sont pointés du doigt comme la cause principale de cette situation alarmante. Une situation qui met en péril le fonctionnement des écoles avec des enseignants qui ne sont plus payés, des infrastructures qui se dégradent et où règne un climat d'incertitude.

Selon le contenu de cette lettre, on assiste à un système à bout de souffle. L'AEPAM souligne que les moyens mis en place par les promoteurs pour pallier le manque de financement sont désormais épuisés. La conditionnalité des paiements à la présentation du quitus fiscal est également critiquée, car elle ne semble pas une solution efficace.

Il urge l'intervention imminent du gouvernement pour la résolution de cette crise financière au sein des écoles secondaires privées. L'AEPAM lance un appel solennel au gouvernement pour qu'il prenne des mesures urgentes afin de sauver les établissements privés du secteur éducatif. Le paiement intégral des frais scolaires et demi-bourses de l'année dernière est considéré comme une nécessité absolue pour assurer la continuité du service éducatif.

La correspondance de l'AEPAM met en lumière les défis importants auxquels est confronté le secteur de l'éducation privée au Mali. La situation actuelle est préoccupante et risque d'avoir des conséquences néfastes sur l'avenir des élèves et des enseignants de cet important secteur.

Hamadoun Alphagalo