La direction générale de Commerce et de concurrence du Mali (DGCC) avec le ministère de l'Industrie et du Commerce ont organisé, le vendredi 14 juillet 2023, une session d’échange avec les groupements des importateurs et des opérateurs économiques à la cité administrative. Il a été question, pour les acteurs intervenants dans ce secteur, de parler de leurs préoccupations, suivre les prix et proposer des solutions ensemble.

Dans son intervention, le ministre de l’Industrie et de Commerce, Moussa Alassane Diallo, a déclaré qu’à l'issue du dernier conseil de ministres, le président a réitéré son engagement pour mettre la population au cœur de sa préoccupation. « Il s'agit de mettre la population au cœur des préoccupations dans le cadre de la vision du colonel Assimi Goïta », a-t-il indiqué.

Selon le ministre Moussa Alassane Diallo, l'objectif de cette session est de créer un cadre de dialogue et d'échange pour régler les problèmes et inscrire les actions dans la durée. Il a ainsi signalé que le sucre et certaines denrées de première nécessité subissent des pressions. Ce qui risque de provoquer une pénurie. Aux dires du ministre de tutelle, l'approvisionnement du pays est une préoccupation numéro un du gouvernement de la transition. Pour cela, l’Etat a confié l'approvisionnement du pays aux secteurs privés en matière de produits de première nécessité. « Les secteurs privés sont des acteurs clés, sinon l'un des premiers responsables, s'il y a pénurie. L'Etat a la responsabilité d'assurer la supervision et le contrôle des prix sur le marché. Le ministère de l'Industrie et du Commerce et les secteurs privés sont les premiers responsables d’une éventuelle pénurie sur le marché », a-t-il souligné.

Pour Moussa Alassane Diallo, il faut rapidement trouver une solution à cette pénurie. « On va travailler sur les trois prochains mois. Nous devons avoir au moins six mois pour réussir l'approvisionnement correct du pays, sans qu'il y ait de rupture. En novembre, une autre concertation va se tenir. Nous avons les moyens et les expertises à-propos », a-t-il déclaré.

En urgence, il est révélé que le Mali a besoin de 100.000 tonnes de sucre dans l’échéance d’un mois, pour ravitailler le pays. « Il faut donc obtenir ces 100.000 tonnes dans le meilleur délai. Le Gouvernement va prendre des engagements avec les secteurs privés. Nous avons la plus grande attention sur votre engagement et soutien », a affirmé le ministre de l’Industrie et du Commerce.

Hamadoun Alphagalo (de notre correspondant permanent au Mali)