Corps habillés : Y a-t-il un réel problème entre la police et la santé militaire ?

Par Brandy MAMBOUNDOU / 23 juil 2021 / 0 commentaire(s)
L'Hôpital d'instruction des armées d'Akanda est toujours accessible aux personnels de la police.

Dans une correspondance au préfet de police de Libreville datée du 19 juillet, le commissaire d’Akanda, le lieutenant-colonel Huguette Moundounga, fait état du refus du service laboratoire de l’hôpital militaire d’Angondjé (Centre hospitalier universitaire d’Angondjé) de recevoir pour des soins, ce 13 juillet, un sous-officier en service au commissariat d’Akanda. Motif : la hiérarchie de l’établissement sanitaire aurait ordonné de ne plus recevoir les personnels des Forces de police nationale (FPN) jusqu’à nouvel ordre. Vu la gravité de la situation, le préfet de police de Libreville en a rendu compte au commandant en chef des FPN. 

Le 21 juillet, le médecin général inspecteur Serge Pither, médecin chef commandant de l’hôpital militaire d’Angondjé, a pris une note de service pour rappeler à ses collaborateurs les devoirs de la structure sanitaire envers les personnels des FPN. Toutefois, l’officier supérieur ne manque pas de qualifier de « rumeurs non fondées » les faits rapportés par sa collègue du commissariat d’Akanda.

Il n’échappe pas aux Gabonais que les relations ne sont pas toujours au beau fixe entre les militaires et les policiers. Vivement que les plus hautes autorités se saisissent de ce problème pour la cohésion entre les corps habillés.

Dess BOMBE

Article du 23 juillet 2021 - 3:29pm
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