Dans une interview accordée à nos confrères de l’Union du mardi 10 octobre 2023, le président de l'Assemblée nationale de transition s’est exprimé sur les questions de l’heure. S’agissant de la place de sa formation politique, responsable du sous-développement dans lequel est plongé le pays depuis l’indépendance, l’ancien élu du département de Ndolou tente, tant bien que mal, de défendre « l’indéfendable ».

Les récriminations ne cessent de fuser en direction du CTRI depuis quelques jours. Surtout avec la nomination de plusieurs députés issus du Parti démocratique gabonais (PDG). Geoffrey Foumboula Libeka, 4ᵉ vice-président de l’institution, n’a jamais caché son mécontentement face à cette situation. Un point de vue partagé par plusieurs compatriotes. Devant ces nombreuses attaques, Jean-François Ndongou, s’est livré à une série de questions réponses. Il tente de rassurer la population.

« Le Parti démocratique gabonais est mieux structuré et mieux implanté sur toute l’étendue du territoire national. Dans chaque canton, département, commune et quartier, résident des militants du PDG. Toutefois, nous sommes dans une situation d'exception. Nous avons été choisis et nommés par le président de la transition pour l’accompagner durant cette période. Comme je le disais, sur 98 députés, 67 sont issus des partis politiques. Sur les 67, le PDG compte 32 députés. Il y a donc 35 députés qui ne sont pas du PDG. Si l’on prend les 25 de la société civile, on constate que 60 députés n’appartiennent pas au PDG. En ajoutant les 6 militaires, on constate clairement que 66 représentants du peuple ne militent pas au PDG », a-t-il déclaré.

Brandy Mamboundou